Treuzet am eus ar c'hreiz-ker / He cruzado la plaza / J'ai traversé la place de la ville

Publié le par Nevern

 

 

Treuzet am eus ar c'hreiz-ker

Va dorn dirak va genou

Aet on gant va hent en despet d'ar poliserien

Ha d'ar varc'hadourien-kranked a bep tu d'ar straed

Aet on war-eeun gantañ

Va dorn dalc'hmat dirak va genou

O nompas respont

D'ar re a c'houlenne an eur diganin

Respont ebet muioc'h en ospital

D'an infirmierezed a rae goulennoù ouzhin

A-benn ar fin hiboudet am eus e skouarn un doktor:

Aotrou medisin komz a ran brezhoneg.

 

Paol keineg

 

 

Pronto seremos todos los peones de los turistas o los estamos ya

 

 

 

bueno, peones de lujo, porque no se trata de dejar la ocasión de ganar plata en el río de la plata.

 

 

 

Palermo hollywood, palermo soho....y mañana la casa rosada será blanca

 

 

 

 

Hakim bey dit juste dans un de ces textes lorsqu'il appelle à d'une certaine façon rompre la répartition des pouvoirs entre média-amusant et réalité-ennui. Une file d'attente devant un cinéma, billet en main, serait à ce titre un des exemples frappant d'une certaine façon de concevoir l'existence: l'attente du divertissement en piétinant d'ennui (dans certains cas bien sûr).

Aussi, j'apprécie quand il invite non à faire du canular téléphonique mais à rendre plus flou les limites entre réalisme et fantastique, entre la vie et le spectacle lorsqu'il invite à téléphoner à une personne pour lui annoncer qu'elle a hérité de plusieurs milliers de métres carrés au groenland ou qu'il lui incombe de prendre chez elle, dans son jardin, un vieux éléphant fatigué dont on ne veut plus dans le Zoo. Faire surgir l'irréel dans la réalité comme acte gratuit.

 L'art du mensonge. Oscar Wilde a mille fois raison quand il prétend que le réel imite l'art et qu'il doit le faire et non l'inverse. L'art du mensonge comme acte éthique, politique, gratuit.

 

 

 

Publié dans Les pensées de Nevern

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article